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Loyer trop cher ? Optez pour une colocation chez un sénior

News. Le dispositif « un toit à partager » permet à des séniors d’accueillir des jeunes à leur domicile.

Loyer trop cher ? Optez pour une colocation chez un sénior
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Connaissez-vous le dispositif « un toit à partager » ? Mis en place par l’association Générations et Cultures, il permet à des personnes âgées de 60 ans et plus, propriétaires ou locataires, d’accueillir chez elles un étudiant, apprenti, jeune salarié ou une personne en recherche d’emploi. Le but est de rompre l’isolement des séniors en renforçant le lien entre les générations. Pour la personne hébergée, l’avantage est, entres autres, financier. Le loyer ne dépassera pas les 230 euros par mois. En contrepartie, l’hébergé rend des services à la personne âgée comme l’explique Lara Abi Saleh, chargée de mission pour Générations et Cultures « L’hébergé ne remplace pas un auxiliaire de vie mais il peut aider pour vider la poubelle, faire les courses ou pour les déplacements. Certains ont juste besoin d’une présence ». À noter que le jeune qui souhaite s’installer avec le sénior a le droit aux aides de la CAF (Caisses d’Allocations Familiales, ndlr) et le loyer n’est pas imposable pour l’hébergeur.

« C’est un peu ma troisième grand-mère »

Mathias, âgé de 36 ans, a vécu en colocation avec Christiane, âgée de 87 ans. Ils ont habité ensemble pendant un an dans le centre-ville de Lille. Avant de devenir colocataires, ils se sont rencontrés par le biais de l’association Générations et Cultures qui vérifie les profils en amont. « Une fois par mois, l’hébergeur reçoit un coup de fil de l’association pour s’assurer que tout va bien. Pour ma part, je ne devais pas aider la personne, j’étais une présence. J’ai gardé contact avec Christiane et on a mangé ensemble il n’y a pas si longtemps. C’est un peu ma troisième grand-mère », témoigne Mathias.  

1 200 binômes formés dans les Hauts-de-France en 10 ans 

Au total, 1 200 binômes se sont formés dans les Hauts-de-France en 10 ans, principalement en métropole lilloise mais aussi dans l’Artois et en particulier sur Arras. Mardi, le CCAS (le Centre Communal d’Action Sociale) de la ville de Béthune a signé une convention avec l’association Générations et Cultures pour étendre ce dispositif dans la commune « qui pourrait potentiellement concerner 2 000 personnes âgées », d’après Hakim Elazouzi, adjoint au maire de Béthune en charge des solidarités.  

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