Ce n’est que dans un peu plus d’un mois et demi mais, pourtant, boîtes aux lettres et magasins ne parlent que de Noël depuis début octobre. Les catalogues de jouets pullulent comme les têtes de gondoles avec consoles, poupées et autres jeux à faire tourner la tête des enfants. Il s‘agit de la période la plus importante pour les industriels du jouet mais également pour les grandes surfaces qui voient leur chiffre d’affaires grimper de 30% en moyenne !
Mais ce n’est pas la seule raison qui poussent les professionnels à démarrer la saison de Noël si tôt. « On a mis en rayon à partir du 8 octobre car les gens répartissent désormais leurs achats sur 3 mois, » ajoute Alexandre Vilette, chef du rayon jouets et multimédia à Cora Lens 2. Sans oublier que proposer des offres dès l’arrivée de l’automne permet aussi de désengorger un peu le traditionnel bain de foule dans les magasins juste avant le 25 décembre.
Business et pouvoir d’achat
Pour autant, dans l’Artois, certains consommateurs estiment qu’il est trop tôt pour faire sa liste au Père Noël. « Les personnes qui ont envie de faire plaisir sous le sapin prévoient en avance et s’y préparent au niveau budget. Il n’y a pas besoin d’avoir des jouets étalés 2 mois avant. Je pense qu’il faut vraiment limiter cela à la période de décembre, » juge Marie-France d’Arras. De son côté, Marc d’Hénin-Beaumont renchérit : « Pour moi, c’est beaucoup trop tôt. Ca casse un peu le charme de la fête de Noël. Là, l’aspect marketing passe de plus en plus en priorité. »
Reste que d’après une étude du comparateur de prix Idéalo, il serait préférable d’effectuer les achats de jouets à la mi-novembre, soit 6 semaines avant le 25 décembre, car les prix vont augmenter après cette période. Reste que, pour les cadeaux high-tech, il sera possible de viser les ristournes du Black Friday et du Cyber Monday prévus les vendredi 23 et lundi 26 novembre.
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