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Hydratation en musculation et sport : pourquoi 2% de déshydratation = 20% de performance en moins

Horizon Mag'. L'hydratation durant le sport n'est jamais à sous-estimer. Voici pourquoi !

Hydratation en musculation et sport : pourquoi 2% de déshydratation = 20% de performance en moins
Image d'illustration - Pixabay

L'eau : 60% de votre corps et 100% de vos performances

L'eau constitue le premier composant de l'organisme humain. Selon l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018), elle représente entre 40 et 70% de la masse corporelle selon l'âge, le sexe et la composition corporelle. Cette substance occupe une place centrale dans l'activité cellulaire, le système cardiovasculaire et l'élimination rénale. Dans les muscles, l'eau atteint une concentration de 65 à 75% de la masse musculaire. Elle assure le transport des nutriments essentiels vers les fibres sollicitées durant l'entraînement. Elle facilite également l'évacuation des déchets métaboliques comme l'acide lactique, responsable de la fatigue musculaire.

La thermorégulation dépend entièrement de l'eau corporelle. Lors d'un effort physique, environ 80% de l'énergie dépensée se transforme en chaleur. Le corps évacue cet excès thermique par la transpiration. Sans apport hydrique suffisant, cette régulation devient impossible et expose au risque de coup de chaleur.

L'entreprise Power Nutrition intègre dans son approche globale de la nutrition sportive l'importance fondamentale de l'hydratation. Au-delà des compléments alimentaires et des protéines, cette société sensibilise sa clientèle sur les stratégies hydriques optimales. Les pertes en eau et en électrolytes doivent être compensées pour maintenir les performances physiques et cognitives au plus haut niveau.

Les chiffres qui font peur : ce que la déshydratation fait vraiment à vos muscles

Les données scientifiques sur l'impact de la déshydratation impressionnent. L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018) établit qu'un déficit en eau correspondant à 2% du poids corporel réduit les aptitudes aérobies de près de 20%. Pour un athlète de 70 kg, cela représente une perte de seulement 1,4 litre d'eau.

Les conséquences physiologiques de la déshydratation s'enchaînent rapidement. Le volume plasmatique diminue, entraînant une baisse de la pression artérielle. Cette réduction du flux sanguin vers les muscles et la peau provoque une augmentation de la fréquence cardiaque. L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018) précise qu'une étude de Walsh a démontré qu'une déshydratation de 1,8% chez des cyclistes entraînait une diminution de 32,8% du temps limite à l'épuisement.

Les performances cognitives subissent également les effets délétères du manque d'eau. À partir de 2% de perte de masse corporelle, l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018) constate une dégradation des performances mentales avec une augmentation du temps de réaction de 10,7% pour 2% de déshydratation. Dans les sports nécessitant précision et rapidité de décision comme la musculation ou le crossfit, ces altérations deviennent critiques.
Les risques de blessures augmentent proportionnellement au déficit hydrique. Les crampes musculaires, les tendinites et les contractures apparaissent plus fréquemment chez les sportifs insuffisamment hydratés. La contraction musculaire volontaire devient moins efficace. L'organisme entre dans un état de protection qui limite les capacités physiques.

Avant, pendant, après : la stratégie hydratation des champions

Une stratégie d'hydratation rigoureuse commence bien avant l'effort. L'objectif consiste à arriver à l'entraînement ou à la compétition dans un état d'hydratation optimal. La couleur des urines fournit un indicateur simple : des urines claires au lever témoignent d'une bonne hydratation selon l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018).
Pendant l'effort, le protocole doit être systématique et régulier. L'Institut de Recherche du Bien-être, de la Médecine et du Sport (juin 2022) recommande de boire toutes les 20 minutes un à deux verres d'eau, soit 200 ml. Cette fréquence garantit un bon équilibre hydrique dans la plupart des situations sportives. Le sportif a besoin, selon l'intensité de l'effort et le climat, de un à trois litres d'eau par heure d'après l'Institut de Recherche du Bien-être, de la Médecine et du Sport (juin 2022).

La sensation de soif arrive trop tard. Elle signale un déficit déjà installé. Les athlètes doivent donc anticiper leurs besoins hydriques plutôt que de réagir aux signaux corporels. Cette discipline s'apprend progressivement et devient un automatisme avec la pratique régulière.

La phase de récupération nécessite une attention particulière. L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018) indique qu'il faut ingérer 1,5 à 2 fois le volume du poids perdu pendant l'effort. Par exemple, une perte de 500 g impose d'absorber 750 ml à 1 litre d'eau pour compenser efficacement. Cette réhydratation permet d'éliminer les déchets métaboliques et d'optimiser la reconstruction musculaire.
Cette société Power Nutrition accompagne ses clients dans la mise en place de ces protocoles d'hydratation personnalisés. Les recommandations s'adaptent au type d'effort, à la durée des séances et aux conditions climatiques. Cette approche individualisée maximise les bénéfices de chaque entraînement et accélère les progrès.

Eau simple ou boissons sportives : que mettre dans votre gourde ?

Le choix de la boisson dépend directement de la durée et de l'intensité de l'effort. Pour les exercices continus de moins d'une heure, l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018) précise que l'eau seule suffit dans la plupart des cas. Au-delà, la consommation d'une boisson de l'effort devient nécessaire, voire indispensable.

Les boissons isotoniques combinent eau, glucides et électrolytes. L'Institut de Recherche du Bien-être, de la Médecine et du Sport (juin 2022) recommande une composition idéale comprenant de 20 à 60 g de sucre par litre et moins d'un gramme de sodium. Cette formulation facilite l'absorption intestinale et maintient l'équilibre électrolytique. La température de consommation joue également un rôle : entre 8 et 13°C selon les recommandations de l'Institut de Recherche du Bien-être, de la Médecine et du Sport (juin 2022).

La concentration en glucides varie selon les objectifs. Pour les exercices à forte demande énergétique, une boisson à 80 g de glucides par litre convient mieux. Lorsque la priorité porte sur l'apport hydrique plutôt qu'énergétique, 30 à 60 g de glucides par litre suffisent d'après l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018).

En période de récupération, les eaux minérales bicarbonatées présentent des avantages spécifiques. Elles favorisent le rétablissement de l'équilibre acido-basique perturbé par l'effort intense. L'ajout de sel devient indispensable pour les efforts dépassant deux heures, permettant de faciliter l'entrée de l'eau dans les tissus.

Les signes que vous ne buvez pas assez et comment y remédier

Les symptômes de déshydratation apparaissent progressivement mais inexorablement. La soif constitue le premier signal d'alarme, mais elle arrive tardivement. À ce stade, la déshydratation a déjà commencé à impacter les performances selon l'Institut de Recherche du Bien-être, de la Médecine et du Sport (juin 2022).

L'augmentation de la fréquence cardiaque au repos et à l'effort signale un déficit hydrique. Les jambes lourdes, la fatigue précoce et l'essoufflement inhabituel traduisent également un manque d'eau. Les douleurs musculaires et les crampes surviennent plus facilement chez les sportifs déshydratés. La diminution de la vigilance et du champ visuel affecte la qualité d'exécution des mouvements.

La couleur et la fréquence des urines fournissent des indicateurs précieux. Des urines foncées et peu fréquentes révèlent une hydratation insuffisante. À l'inverse, des urines claires comme la limonade témoignent d'un état hydrique satisfaisant. La mesure du poids corporel avant et après l'effort permet de quantifier précisément les pertes.

Les solutions pratiques s'organisent autour de la régularité. Boire au moins 1,5 litre en dehors des entraînements selon l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (août 2018) constitue la base. Avoir une gourde à portée de main pendant toute la journée facilite cette consommation régulière. Programmer des rappels sur son téléphone aide les sportifs à intégrer cette discipline.

L'organisation Power Nutrition propose à sa clientèle un accompagnement sur les stratégies d'hydratation personnalisées.

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