Marine Le Pen connaîtra lundi 8 septembre les dates de son procès en appel dans l’affaire des assistants parlementaires européens, un rendez-vous judiciaire crucial avant la présidentielle de 2027 pour la présidente du Rassemblement national, actuellement inéligible.
En mars dernier, le tribunal correctionnel de Paris l’a condamnée à quatre ans de prison dont deux ferme, 100.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate. La justice a estimé qu’entre 2004 et 2016, un système avait permis de financer des permanents du parti avec des fonds du Parlement européen, causant un préjudice évalué à 3,2 millions d’euros. Vingt-quatre anciens eurodéputés et assistants ainsi que le parti ont également été condamnés.
Plusieurs recours déposés
Douze personnes et le parti ont fait appel. La cour d’appel de Paris a toutefois expliqué avoir accéléré son calendrier pour une décision attendue d’ici l’été 2026. En l’état, cette condamnation prive la députée du Pas-de-Calais de toute candidature, y compris en cas de dissolution de l’Assemblée nationale
La cheffe de l’extrême droite a engagé plusieurs recours devant le Conseil d’État, estimant que l’exécution immédiate de son inéligibilité est contraire à la Constitution. Mais elle a déjà essuyé un premier revers en juin, le tribunal administratif de Lille ayant rejeté une de ses requêtes.
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