«Quand il entre sur le terrain, il donne une autre énergie à l’équipe», Florian Thauvin déjà précieux pour le RC Lens

Lorsque Florian Thauvin a remplacé le jeune Rayan Fofana, le jeu lensois a retrouvé du dynamisme et certains joueurs autour de lui ont élevé leur niveau. «Ce dernier point est très important parce que je n’ai pas aimé la manière dont on a repris la deuxième mi-temps, explique Pierre Sage. Je me suis dit qu’il fallait accélérer sa rentrée afin de changer la psychologie du match. C’est vrai que, quand il entre sur le terrain, il donne une autre énergie à l’équipe. Mais il agit aussi sur l’adversaire, puisqu’il faut se méfier de lui. Dans ce sens, je pense que son entrée a été le signe de notre mieux en deuxième période. Je ne dis pas ça pour m’attribuer la chose. Je le dis simplement parce qu’il a du talent. En fait, c’est le début de la deuxième mi-temps qui m’a poussé à faire ce changement un peu plus tôt. Je pensais le faire cinq à dix minutes plus tard. Aujourd’hui, il a à peu près une demi-heure dans les jambes. La semaine prochaine, on essaiera de l’amener un peu plus vers une mi-temps. La suivante, à une heure de jeu, voire davantage. Et je pense qu’à l’issue de la trêve internationale, il sera en mesure de jouer 90 minutes.»

photo : rclens.fr

«Quand il a le ballon, on sait qu’il peut changer un match»

Sur le terrain, ses partenaires voient en lui un atout capable de débloquer des situations. Malang Sarr confirme : «C’est naturel chez lui d’amener le danger dès qu’il touche le ballon. Les adversaires commencent à défendre différemment contre nous. Quand il a le ballon, on sait qu’il peut changer un match, faire basculer les choses à lui tout seul. On est contents de le voir avec nous, on a envie de l’accompagner et de le soutenir. J’espère qu’il pourra nous aider et nous faire gagner des matchs toute la saison. Il a accéléré le jeu. C’est un joueur imprévisible, capable de percer les lignes, de dribbler, d’accélérer. Ce sont ces qualités-là qu’on connaît de lui. Forcément, il apporte quelque chose en plus. Quand il rentre et qu’il fait ce qu’il fait, on a besoin de ça. On est contents de l’avoir avec nous.»

Propos recueillis par Clément Courtois et Eloïse De Mester au Stade Bollaert-Delelis.