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Rave party à Lens : une centaine de policiers mobilisés

Lens - Liévin - Hénin. La rave party qui a débuté ce vendredi à Lens est désormais encadrée par les policiers. L'évènement devrait prendre fin dans les prochaines heures après deux jours de fête. Une intervention des force de l'ordre est envisagée mais pas encore programmée, le nombre de festivaliers étant encore trop important ce dimanche.

Rave party à Lens : une centaine de policiers mobilisés
Les forces de l'ordre empêchent désormais les entrées et filtrent les sorties. - Adrien Bonnerot

Une fête clandestine s’est déclarée ce vendredi soir à Lens au boulevard du marais dans une friche industrielle abandonnée. Une rave party qui dure depuis plusieurs jours et qui a réuni plus de 1500 personnes à son pic de fréquentation. Cet évènement illégal a été signalé aux autorités par les nombreux voisins du secteur, qui ne trouvaient plus le sommeil tant la musique techno diffusée sur place était bruyante.

Une fois alertées, les forces de l’ordre et la préfecture ont encadré le périmètre pour empêcher les sorties. « Nous avons tout de suite mobilisé une centaine d’officiers pour éviter la fréquentation de 10 000 personnes prévues par les organisateurs, qui ont été identifiés. » a déclaré Jacques Billant, préfet du Pas-de-Calais. « Une intervention n’est pas envisageable pour le moment car le nombre de personnes sur place est encore trop élevé et cela pourrait créer un mouvement de foule », a-t-il poursuivi. Si les festivaliers quittent l’évènement au compte-goutte, il en restait encore plus d’un millier ce dimanche matin.

Pas de blessé grave malgré les risques

Les organisateurs ont choisi de s’installer dans cet endroit abandonné vendredi. Un emplacement dangereux situé près de l’autoroute et où les toits des hangars menacent de s’effondrer. « L’endroit n’a pas été très bien choisi mais on n’a pas de blessé grave, seulement une personne victime d’un malaise est partie avec les pompiers. Le tout est de finir l’évènement sans débordement et sans rapport de force entre la police et les festivaliers », déclare un médiateur du festival qui a voulu rester anonyme.

« On est là pour faire la fête librement, on retrouve les copains. Pour les voisins ça doit pas être agréable mais les organisateurs ont pas choisi le meilleur endroit. » poursuit Clément, 18 ans, qui est venu d’Angers vendredi pour participer à la fête.

Sur place, les policiers filtrent les sorties et ont interpellé des fêtards avec des armes, mais surtout des stupéfiants comme du chanvre ou encore des capsules hilarantes.

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