Le variant Omicron « rebat les cartes » pour la gestion de l'épidémie en France

La France s'apprête à vivre des semaines très compliquées sur le front épidémique. « Le variant Omicron rebat les cartes (...) il y a une bonne, une mauvaise nouvelle et un point d’interrogation », explique  le porte-parole du gouvernement, sur France 2 ce mardi matin. « La mauvaise nouvelle, c’est que ce variant est nettement plus contagieux que ce qu’on a connu. On estime qu’il se développe 70 % plus rapidement dans les cellules de l’organisme que les variants précédents et que tous les 2 à 3 jours, le nombre de cas d’Omicron double ». Le point d’interrogation, c’est la part de cas grave qui nécessitent une hospitalisation. La bonne nouvelle, selon Gabriel Attal, c’est que « le rappel de vaccination est efficace face au variant Omicron, d’où la nécessité de faire son rappel . »

Gabriel Attal, admet qu’on « rentre dans une période de forte turbulences avec Omicron ». S’il y a une reprise très forte de l’épidémie liée au variant et un risque, l’éxécutif  pourra aller au-delà des restrictions actuelles prévues pour le Nouvel An. Mais il mise sur la vaccination et la responsabilité des Français pour le moment. A l’étranger, face à la propagation du variant Omicron, Londres a décidé d'annuler les festivités du nouvel An, tout comme le Maroc. En Allemagne les discothèques vont fermer à partir de mardi prochain et ce jusqu'à nouvel ordre. Aux Etats-Unis, il n’y a pas de confinement en vue, mais de nouvelles mesures devraient être prises par le président Joe Biden. Dans le pays le variant Omicron est désormais largement majoritaire, il représente 73 % des nouvelles contaminations.