Depuis la participation de Boulevard des Airs au Horizon VIP Live de Lens en janvier dernier, comment se sont enchaînés les évènements pour Boulevard des Airs ?
Il s’est passé plein de choses. Nous avons en premier lieu clos la tournée de printemps. C’était vraiment chouette. Depuis la sortie du titre « Bruxelles », il y avait encore plus de monde. Les salles étaient pleines ! Désormais, places à nos concerts d’été, puis il y aura ceux d’hiver qui nous permettront de boucler la boucle avec le « Bruxelles Tour » qui aura duré un an et demi.
Comment tenez-vous le coup de cette tournée à rallonge à laquelle vous avez ajouté beaucoup de dates en cours de route…
L’énergie que l’on reçoit devant chaque public nous sublime et nous donne envie de remonter sur scène le lendemain. C’est tout simple et nous sommes tous habités par cette envie.
Au-delà des titres « Emmène-moi » et « Bruxelles », vous jouez aussi régulièrement « Cielo ciego », le morceau qui vous a révélés au grand public…
Ce serait inconcevable pour nous de ne pas le jouer sur scène. Certes, nous l’interprétons depuis un moment mais nous avons varié les versions avec, par exemple, une révision plus acoustique sur l’album « Bruxelles ». Sur scène, nous avons aussi adapté une petite variante depuis quelques concerts et je pense que nous allons continuer de faire évoluer cette chanson jusqu’à la fin de la tournée.
Y a-t-il des titres inconnus du grand public et que vous aimeriez faire connaitre ?
On ne fait pas ça pour faire connaitre les titres. Le choix repose sur les morceaux emblématiques et connus d’une part puis d’un consensus avec ce que les gens chantent dans la salle. Et ce n’est pas plus mal que cela se déroule de la sorte car un concert se compose d’un groupe et d’un public.
Comment gérez-vous la différence entre un Horizon VIP Live au concept intimiste face à 300 personnes et un Horizon Music Live devant un public de 15 000 âmes ? Ce sont 2 philosophies différentes ?
Je ne sais pas vraiment. Pour notre part, nous montons toujours sur scène avec énergie. C’est le principal. Après, le 14 juillet à Béthune, en raison des contraintes techniques, nous ne serons que 5 au lieu de 9 d’habitude. Mais nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises et l’essentiel réside dans ce partage qu’il y a avec les gens. Il n’y a aucune raison pour que ça ne marche pas.
Et là, il y aura une particularité : le cadre de la Grand’Place de Béthune avec son beffroi en plein milieu !
Ce n’est aucunement dérangeant. Bien au contraire. Nous aimons les lieux atypiques ! On a déjà effectué des concerts en altitude, en bord de mer… Nous nous sommes aussi déjà produits dans une prison, des centres médicaux… On a toujours apprécié déplacer une scène classique pour l’installer provisoirement dans des lieux insolites. Alors, là, en plein air et sur un site magnifique, ça ne peut que procurer une magnifique soirée.
Propos recueillis par Kahina Kanoun
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