Les lycéens ne lâchent pas la pression. Mobilisés ce lundi à travers toute la région, ils devraient être encore plus nombreux dans les rues ce mardi à l’appelle de l’Union nationale des lycéens. Les scolaires manifestent pour dénoncer entre autres la réforme du bac et le fonctionnement de la plateforme d’orientation Parcoursup. « Tant que la mobilisation et les gens sont là, nous appelons au blocage de tous les lycées arrageois. Ensuite, sur Lens, Béthune… ils suivront, » annonce Jason Gosselin, lycéen en première au lycée Guy-Mollet à Arras et responsable fédéral de l’UNL Pas-de-Calais.
D’autres apportent aussi leur soutien aux gilets jaunes comme Matéo, élève au lycée d’Artois à Noeux-les-Mines : « Je suis derrière eux et ils ont raison de protester. Quand on voit les tarifs des carburants… Pour moi qui me déplace en scooter, c’est un budget. » De nombreux établissements devraient ainsi être bloqués ce mardi. Les forces de l’ordre devraient très fortement être mobilisées pour éviter les dérapages qui se sont produits vendredi dernier et ce lundi. Dans le Lensois, des interpellations ont même eu lieu après des jets de projectiles et des feux de poubelles.
A ce titre, une frange de lycéens refuse de manifester et de se retrouver au milieu de casseurs. C’est le cas de Romain au lycée Blaringhem à Béthune : « Certains prétextent que c’est à cause de la réforme du Bac ou de Parcoursup mais je pense que très peu protestent à ce propos. La plupart y voit le moyen de louper des cours ou autres. » « S’il y a des réformes, c’est qu’il y a une raison et que le gouvernement pense que c’est mieux. Certains font grève sans savoir pourquoi et engendrent juste de la violence, » ajoute Emma, actuellement en première.
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