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Le roi de la frite lensoise "se régale" de l'Euro à Lens

News. Tout le monde connait les frites de chez Sensas mais aussi leur emblématique patron : Jean-Paul Dambrine ! L'entrepreneur lensois se ravit de participer à l'Euro 2016, implanté à Bollaert mais aussi au cœur de la fan-zone sur la place Jean-Jaurès.

Le roi de la frite lensoise "se régale" de l'Euro à Lens

Jean-Paul, comment vivez ce début d'Euro 2016 à Lens ?
L'Euro a très bien commencé à Lens avec une très belle soirée vendredi pour le premier match de l'équipe de France diffusé dans la fan-zone. Il y a eu beaucoup de monde et tout s'est bien passé. Beaucoup d'étrangers sont présents. Il y a eu les Suisses et les Albanais avec la rencontre de samedi mais des Anglais sont aussi déjà présents en vue du rendez-vous de jeudi. Ils sympathisent ensemble et c'est bon-enfant. Y a rien qui va mal car le temps est avec nous et la France a remporté son premier match (2-1 contre la Roumanie). Pourvu que ça dure ! Pour moi, c'est Sensas (sourire).

Au-delà, pour un entrepreneur, il y a aussi le business !
Nous avons réussi à obtenir un emplacement dans la fan-zone. Ce n'est pas permis à tout le monde. Je suis ravi car je représente une entreprise lensoise avec environ 60 salariés à Lens. C'était donc un peu normal que l'on réussisse à obtenir l'appel d'offres.

Cela change quoi de d'habitude de participer à cet Euro 2016 ?
C'est exceptionnel de recevoir des étrangers, des Suisses, des Albanais... Par exemple, j'ai discuté avec des Albanais pour savoir si, dans leur pays, il existait des baraques à frites. On en a rigolé, le tout sans parler la même langue. Mais on réussit à se comprendre et c'est sympa !

"La frite est un produit universel"

Il faut justement que la frite soit une belle ambassadrice de la France !
Tout à fait. Mais d'abord, la frite est un produit universel ! Sa place est de se trouver au cœur de l'évènement. Pourquoi ? Parce qu'un supporter doit avoir le ventre bien rempli pour soutenir son équipe. Et puis, enfin, un Euro à Lens sans les frites Sensas, ce n'est pas concevable (rire) ! J'ai la chance de me situer sur la fan-zone de Lens mais j'ai aussi 2 remorques à Bollaert et de la place au stade Pierre-Mauroy à Lille.

Avec tout ça, les affaires doivent bien tourner !
Oui, tout va bien et il faut que ça continue. Parce que l'Euro est fait pour pouvoir amasser un peu d'argent. Ca nous permettra d'investir dans de belles baraques à frites, d'avoir de nouveaux camions, des nouvelles friteuses, et de créer des emplois. Car c'est important. J'ai déjà vécu ça avec la Coupe du Monde 98. Tout le monde est content de recevoir l'Euro à Lens. Il n'y a qu'à voir les bistrots, tout le monde travaille. C'est formidable. Et l'ambiance est géniale !

Mais en 1998, les fan-zones n'existaient pas. Qu'en pensez-vous ?
C'est une belle découverte et il faut continuer dans ce sens-là, innover. Ca permet d'avoir 38 000 personnes au stade Bollaert et 10 000 autres autour d'un magnifique écran géant. Au lieu de regarder le match dans son canapé, seul à la maison, on vit des moments de partage entre amis. C'est aussi pour nous un confort de travail. Je me régale. J'arrive le matin à 9h, je repars la nuit vers minuit et demi mais j'apprécie. J'ai choisi de partir en vacances à Lens-plage ! Les jours où il n'y aura pas de match, ils vont m'installer un peu de sable à côté de la baraque à frites et je vais être bien (rire) !

Propos recueillis par Sylvain Créïs

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