Après 12 jours de mobilisation, suite à l’agression de 4 surveillants pénitentiaires à la prison de Vendin-le-Vieil par un détenu islamiste, le syndicat UFAP-UNSA a accepté ce vendredi les propositions avancées par le ministère de la justice. L’accord prévoit des mesures pour améliorer la gestion des détenus radicalisés ainsi que la création de 1 100 emplois supplémentaires et une enveloppe de plus de 30 millions d’euros pour des indemnités. « Toutefois, ce combat est loin d’être terminé, cela fait des décennies que les gouvernements successifs ont abandonné le personnel et leur sécurité » mettent en garde les syndicalistes dans un communiqué.
En revanche, les autres syndicats : CGT et FO ont refusé ce jeudi les propositions de Nicole Belloubet. L’accord entrera tout de même en vigueur puisque UFAP-UNSA est le syndicat majoritaire.
À 15h30 ce vendredi, les surveillants pénitentiaires de Vendin-le-Vieil et de Béthune attendent des informations de la part des représentants syndicaux nationaux et régionaux sur la reconduite du mouvement ou son annulation.
Plus d'informations à suivre.
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