Un arbre tombe dans sa maison, une Bruaysienne échappe à la mort !

La vigilance orange aux « vents violents » a été levée ce jeudi à 11h mais la tempête a fait de nombreux dégâts dans l’Artois. Ils sont majoritairement matériels, notamment à Bruay-la-Buissière où un arbre est tombé sur la toiture d’une maison dans la rue Salengro, près du Stade Parc. Aucun blessé n’est à déplorer mais Madame Brayelle a eu une sacrée frayeur. « C’est le bruit qui m’a réveillé. J’ai cru que c’était l’orage, raconte-t-elle. Je me suis levée et c’est là que j’ai découvert qu’un arbre était tombé dans ma maison. Il y a un trou dans la toiture mais j’ai eu une chance extraordinaire qu’il ne soit pas tombé dans ma chambre, située à quelques centimètres. L’électricité est coupée, le courant devrait revenir dans la journée. Là, il va pleuvoir, j’espère que les services techniques de la ville vont bâcher ma toiture. »

L’assurance de la victime prendra à sa charge les dégâts étant donné que les vents violents sont qualifiés de « tempête ». Ce n’est pas la première fois que les riverains s’inquiètent de la présence des arbres à proximité des habitations. « Ils sont peut-être beaux mais c’est dangereux, » rappelle Madame Brayelle qui en a fait les frais.

Les services techniques mobilisés dans le Bruaysis

La rue Salengro a été bloquée à la circulation ce jeudi matin le temps de l’intervention. L’arbre a été ramassé et le courant sera rétabli dans la journée selon Enedis, qui a également été appelé pour cette intervention. Depuis 8h, les services techniques sont régulièrement appelés dans le secteur. Un peuplier est tombé dans la rue de la Lawe, l’axe a rapidement été sécurisé. « Au total, on a eu 3 interventions mais la plupart du temps ce sont des branches qui gênent la route. Honnêtement, on s’attendait à pire ! » raconte Mathieu Jean, gestionnaire de voiries.

Si l’alerte orange a été levée ce jeudi à 11h, les services techniques continuent de parcourir le secteur pour sécuriser les zones le cas échéant. « Même en alerte jaune, on reste sur le qui-vive. »