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Morgan Guilavogui : « Le podium, on fait tout pour y rester et la première place, pourquoi pas ? »

RC Lens.

Un retour surprise à Lens cet été. Prêté en Allemagne la saison passée, Morgan Guilavogui semblait bien parti pour y rester, mais le Racing Club de Lens a préféré rappeler son international guinéen. Présent dans toutes les rencontres lensoises depuis le début de la saison, l’attaquant artésien s’impose au milieu d’une forte concurrence. Lensois.com : […]

Morgan Guilavogui : « Le podium, on fait tout pour y rester et la première place, pourquoi pas ? »

Un retour surprise à Lens cet été. Prêté en Allemagne la saison passée, Morgan Guilavogui semblait bien parti pour y rester, mais le Racing Club de Lens a préféré rappeler son international guinéen. Présent dans toutes les rencontres lensoises depuis le début de la saison, l’attaquant artésien s’impose au milieu d’une forte concurrence.

Lensois.com : Morgan Guilavogui, vous n’êtes pas parti en sélection, racontez-nous ces derniers jours à Lens.
On avait besoin de cette petite pause-là, on avait enchaîné un certain nombre de matches. Ça fait toujours du bien au moral, en plus quand on finit sur une victoire et à la troisième place, donc c’était top. On a pu, tous, se régénérer dans son coin avec un programme au choix ou repos pour les joueurs qui ont le plus joué.

Parlez-nous de cette concurrence instaurée avec les joueurs offensifs, ça stimule ?
Oui forcément, après la concurrence ça pousse tout le monde à son meilleur niveau. C’est quelque chose qui est commun dans le foot. Aujourd’hui on voit bien qu’il y a une concurrence, il y a de très bons joueurs, donc forcément les places sont chères, surtout quand l’équipe tourne bien. Il y a moins de rotation et on donne confiance à l’équipe qui est en place. C’est pour cela qu’on se tire tous vers le haut et aujourd’hui le fait de pouvoir jouer un peu partout aussi ça facilite. Jouer sur le côté c’est quelque chose que j’apprécie plus, mais jouer en pointe aussi ça me va, le plus important c’est d’être sur le terrain pour aider les coéquipiers.

Et comment le coach vous fait accepter cette concurrence ? Parce que, finalement, ce sont souvent les mêmes qui jouent.
Grâce à sa communication, c’est quelqu’un qui est quand même très proche du groupe et qui est assez franc, qui ne craint pas de dire les choses telles qu’elles sont. Après, vous savez, il y a la vérité du terrain, ça prouve que le coach fait les bons choix. C’est un très bon communiquant, on fait souvent des réunions, des retours, sur ce qui va et ce qui ne va pas, et cette proximité-là, ça favorise.

Racontez-nous votre expérience en Bundesliga avec le promu Sankt Pauli, on a le sentiment que vous avez évolué grâce à cette expérience ?
Oui, j’ai découvert un nouveau championnat l’année dernière, j’avais besoin de temps de jeu, j’avais ce souhait-là de partir pour m’aguerrir. Je suis allé dans un club qui venait de monter en Bundesliga, donc c’était un autre environnement, un autre niveau, mais c’était top, je suis tombé dans un bon club qui avait à peu près les mêmes valeurs qu’ici à Lens. C’était vraiment le travail au quotidien, un club très famille, ça a été une très belle saison, malgré le fait que j’ai été arrêté pendant deux mois pour une blessure. Mais je suis content de ma saison et surtout de l’objectif qui était de se maintenir en Bundesliga, et qui a été fait, et à l’heure d’aujourd’hui, je suis de retour à Lens et je suis tout heureux.

« Je suis dans un groupe qui tourne bien »

Ce retour à Lens justement, il n’était pas forcément prévu…
C’est sûr, mais quand je suis parti en prêt à Sankt Pauli, la clause de rachat était déjà intégrée au contrat. Je savais qu’il y avait une possibilité de retour à Lens. Au début, je devais repartir en Allemagne, ensuite Lens a levé l’option d’achat, donc je suis rentré à Lens. J’ai eu des discussions avec la direction et le coach pour savoir comment ça allait se passer cette année. On ne peut pas garantir du temps de jeu, mais je savais que je pourrai jouer davantage parce que le groupe allait être resserré. Certes, je n’ai pas le même temps que l’année dernière, mais bon, je suis dans un groupe qui tourne bien, on est deuxième [troisième à égalité de points avec le 2e, NDLR] de Ligue 1, donc je ne suis pas trop à plaindre non plus !

Où se trouve votre marge de progression ?
Je pense que c’est une question de stat’, parce que quand je regarde mes matches j’arrive toujours à apporter ma pierre à l’édifice, à me procurer des occasions. J’ai toujours marqué des buts, là c’est un peu plus compliqué, c’est pour ça que je travaille à chaque fin de séance devant le but avec les adjoints. Je ne me fais pas de soucis pour ça, tant que ça roule, que les efforts sont faits, je sais que les buts vont arriver. Il ne faut pas faire une fixette là-dessus, parce que c’est comme ça qu’on perd en confiance et qu’ensuite on ne retrouve pas les performances sur le terrain.

Vous êtes troisièmes de Ligue 1 après 12 journées, vous attachez déjà beaucoup d’importance au classement à ce stade de la saison ?
Ce n’est pas une fixette, mais pour justifier les choix du coach, ça prouve que les joueurs qui sont mis en place et que le groupe tourne super bien. Il n’y avait pas beaucoup de gens qui pensaient qu’on allait être là cette saison. Et nous, quand on a vu notre début de saison, notre groupe, on savait qu’on pouvait faire de belles choses. On n’est même pas encore à la moitié du championnat, mais c’est déjà bien d’y être. Et en tout cas, on fait tout pour y rester et même aller chercher la première place. Pourquoi pas?

Propos recueillis par Eloïse De Mester à la Gaillette Gervais Martel.

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