Roi sur ses terres, le RC Lens renoue aussi avec la victoire à l’extérieur. Les Sang et Or restaient sur un triste revers loin de leurs bases, à Metz. Ils sont allés faire tomber Monaco à Louis-II ce soir.
Exigeant, Pierre Sage ne parlera pas de match référence après cette victoire 1-4 au micro de Ligue 1+. Néanmoins, le coach artésien reconnaîtra que son équipe a fait le boulot « en termes de transition » ainsi qu’« en termes de possession en deuxième mi-temps. »
Avant que Monaco ne soit réduit à dix, le Racing était déjà parvenu à trouver l’ouverture à deux reprises. Les Lensois ont attaqué la profondeur pour exploiter les espaces. Un choix payant. « On s’attache à observer notre adversaire sur ce qu’il fait de bien, mais surtout sur les possibilités qu’on a de gagner le match, détaille le coach au micro du diffuseur. Et tout au long de la semaine, ça se déroule en fonction des dynamiques de chaque jour. Et chaque jour, on essaie de gagner un petit peu de terrain sur notre projet. Des fois ça marche, des fois ça marche pas. Ce soir ça a marché, donc c’est beaucoup plus sympa d’en parler. »
La bataille du milieu
La bataille a aussi été remportée au milieu, là où Mamadou Sangaré et Adrien Thomasson ont régné. « Dans tous les matchs, les Monégasques gardent une seule position basse dans les récupérateurs. Et en général, ils poussent un des deux récupérateurs entre nos lignes. C’est ce qu’ils ont fait ensuite, ils ont mis Balogun du côté de Jonathan Gradit. Je pense qu’il y avait une vraie idée derrière tout ça, c’était d’attaquer la profondeur dans cet espace. D’ailleurs, ils ont essayé beaucoup de passer par leur côté gauche, notre côté droit. Ça nous a posé quelques problèmes en début de match. Et à partir du moment où on a fermé le retour à l’intérieur, en tout cas leur possibilité de combiner à l’intérieur, c’est une chose qu’on a réussi à éteindre. C’est un petit ajustement qui n’a pas eu trop d’effet sur la manière dont on avait préparé le match. Mais de toute façon, on se prépare aussi à d’autres alternatives que celles qu’on lit habituellement. Parce que notre animation de jeu est surtout basée sur le fait qu’on défend des espaces avant de défendre sur les joueurs. »
Et comme l’a justement souligné Florian Thauvin après la rencontre, cette formation lensoise vit bien, sur et en dehors du terrain. Un véritable esprit de groupe qui permet aux joueurs de truster le haut du classement après déjà douze journées. « Ça ressemble à un club que j’avais connu en National 2, en termes de famille. Voir ça au plus haut niveau, c’est vraiment très surprenant. Et c’est surtout très sympa à vivre au quotidien. Je tiens à féliciter tous les gens qui travaillent dans ce club et qui entretiennent cette chose-là. Parce que quand on arrive ici, on est très bien accueilli et c’est très facile de s’intégrer. Mais malheureusement, ce genre de chose va me coûter un resto ! Donc c’est bien, mais ça coûte un peu (sourire). »
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