Début octobre, l’entraîneur du RC Lens, Pierre Sage, louait l’investissement du milieu Hamzat Ojediran, cantonné au banc, voire régulièrement absent du groupe le week-end. Plus d’un mois après, la situation du Nigérian ne s’est pas arrangée malgré une dernière semaine chargée.
Soumis à la concurrence de Mamadou Sangaré, Adrien Thomasson ou encore Fodé Sylla et Andrija Bulatovic, il doit prendre son mal en patience. Ce qu’il fait dans un excellent état d’esprit, selon Pierre Sage : « Il n’y a aucun reproche à lui faire sur son engagement au quotidien. Il envoie les signes de quelqu’un qui s’accroche et qui a envie d’intégrer le groupe. Et c’est du domaine du choix. Vous vous êtes rendu compte, dans les différents groupes qui sortent, qu’il y a souvent beaucoup de joueurs offensifs qui sont alignés. Les trois postes offensifs sont souvent doublés, voire on y ajoute une solution en plus. Et les pistons sont eux aussi, de temps en temps, doublés avec des joueurs offensifs, ce qui démontre assez bien l’idée qu’on joue les matchs pour les gagner. Maintenant, les postes auxquels notamment Hamzat postule sont déjà bien couverts. Et les performances sont enchaînées par les joueurs. C’est pour ça que je donne à certains du temps de jeu dans un autre contexte (ndlr : des pros sont régulièrement envoyés en réserve). »
« C’est difficile pour moi de ne pas lui en donner alors qu’il le mérite »
Le technicien regrette de ne pas pouvoir mieux récompenser l’ancien joueur de Debreceni, en Hongrie : « C’est vrai que c’est difficile pour moi de ne pas lui en donner alors qu’il le mérite. Et pour l’instant, il doit être patient et attendre l’opportunité. Cela se passe dans une relation la plus correcte possible, avec un maximum de considération. J’essaie de le faire participer à l’ensemble des séances alors qu’on est en train de préparer notre animation offensive pour le match suivant. Idem sur le plan défensif et pour les coups de pied arrêtés. Donc tous les joueurs sont considérés à peu près de la même manière, avec l’idée qu’ils peuvent, à un moment ou à un autre, entrer dans l’équipe. »
Propos recueillis par Christophe Schaad à la Gaillette-Gervais Martel
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