Un Robin Risser héroïque ! Le portier lensois a répondu présent lorsque son équipe a beaucoup subi. C’est l’un des grands hommes de ce match.
« J’avais à cœur de garder ma cage inviolée, sourit Risser. Aujourd’hui, encore un peu plus, parce qu’on restait sur une défaite cette semaine à Metz. On voulait rebondir. »
Et sur ce penalty qui aurait pu renverser le match, Robin Risser est parvenu à prendre le dessus psychologique sur Bamba, qui a envoyé le ballon sur le poteau, avant d’aller s’écrouler en larmes sur le banc à sa sortie. Mais le gardien, lui, avait bien choisi le bon côté. « Je l’ai forcé à un peu trop croiser sa frappe. Je suis content. En tout cas, ça a pu faire son effet. Je ne l’explique pas trop. J’essaie de faire mon boulot du mieux possible. Il a pris ce choix-là, je suis parti du bon côté. Si elle est cadrée, je pense que je suis dessus. C’est une bonne chose. »

Mais si Lens l’a emporté 3-0, il ne faut pas occulter la grosse domination lorientaise au retour des vestiaires. « C’est vrai qu’on a eu un passage à vide en début de deuxième mi-temps. Je pense que Lorient a fait des ajustements qui nous ont peut-être un peu embêtés dans notre manière de défendre. Après, moi, ce que je vais retenir, c’est d’avoir gardé cette solidité défensive malgré tout. On n’a pas douté. C’est vrai qu’on est passé par des périodes un peu plus compliquées, mais on a su faire le dos rond et on repart avec un clean sheet et trois points. En plus, on marque deux buts derrière, donc c’est une très bonne chose. »
Et en prime, l’international espoirs français a été célébré par les supporters lensois, une attention qui touche forcément. « Ça fait plaisir. Je suis reconnaissant. Je les remercie pour ça. C’est quelque chose d’important pour moi. J’essaie de leur donner beaucoup de plaisir. Je profite de chaque moment depuis que je suis ici. Aujourd’hui, j’ai encore une fois profité. J’ai pris beaucoup de plaisir sur le terrain. Je suis content d’avoir pu les rendre fiers et leur donner beaucoup de plaisir. »
Propos recueillis par Eloïse De Mester au Stade Bollaert-Delelis.
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