Kevin Danso parti tenter l’aventure outre-Manche, le RC Lens s’est offert les services d’un nouveau défenseur central venu d’Autriche cet été, Samson Baidoo, pour repenser l’arrière-garde sang et or. Les deux profils affichent des similitudes dans le jeu, mais le petit dernier, international espoir autrichien, n’en est qu’au tout début de son aventure.
« Avant de venir à Lens, j’ai parlé avec lui, confie le jeune Lensois au sujet de Kevin Danso. Le jour de sa signature, le RC Lens avait d’ailleurs publié un échange avec les deux défenseurs l’été dernier. Il m’a dit qu’il n’y avait que des bonnes choses dans ce club, poursuit le joueur de 21 ans. Il a grandi très bien ici. Il a changé en tant que personne, en tant que joueur. C’est pour cela que sa réponse m’a donné une très bonne confiance pour venir à Lens. Il m’a dit qu’il voulait se concentrer sur le football, que le RC Lens était le meilleur club pour ça. C’est pour cela qu’il m’a dit que le club était comme une famille. »
Interrogé sur les ressemblances qu’on peut leur trouver sur le terrain, Baidoo ajoute : « Il jouait dans l’axe comme moi. Sur les longs ballons, c’est un monstre, une vraie machine. Je suis un peu comme son petit frère. On se ressemble sur certains points. Je suis là pour me développer, pour m’améliorer, pour être meilleur à chaque match. »
«Il a amorcé ces mécanismes dans son propre développement»
De son côté, Pierre Sage confirme que son jeune défenseur a déjà réalisé un premier bout de chemin depuis son arrivée en Artois. «C’est quelqu’un qui dégage quelque chose, qui paraît plus âgé qu’il ne l’est, ne serait-ce que dans sa vie de tous les jours. Il est plutôt rassurant. Il est assez fédérateur en plus. C’est un vrai joueur d’équipe, je dirais. Et le deuxième aspect, ce sont ses performances. C’est-à-dire que depuis cinq matchs maintenant, on se rend compte vraiment qu’il est le joueur qu’on souhaitait avoir. Celui qu’on avait vu dans son club à Salzbourg. Et je pense que c’est un jeune joueur qui se concentre sur sa progression, parce qu’il a une marge. Je pense qu’il aura un avenir dans un bon club européen. C’est quelqu’un qui est intéressé et ouvert, mais aussi qui est très respectueux. Le fait de vous saluer en français, c’est une chose. Mais il lance quelques mots de temps en temps. Il n’a pas peur de se jeter à l’eau. De toute manière, sa langue maternelle reste l’allemand. Mais vous avez pu voir qu’il parle un anglais très fluide. Et je pense que dans très peu de temps, il parlera le français de manière très fluide aussi. Il a amorcé ces mécanismes dans son propre développement. Et c’est dans ce sens aussi qu’il est prêt à aller dans n’importe quel club européen qui lui fera une offre à un moment donné.»
Propos recueillis par Eloïse De Mester et Christophe Schaad à la Gailletter Gervais-Martel.
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