Ce mardi 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a présenté ses orientations budgétaires pour 2026, avec une réduction du déficit public de 43,8 milliards d’euros. Parmi les mesures proposées, il a évoqué la suppression de deux jours fériés. Il a mentionné le 8 mai et le lundi de Pâques, mais a indiqué rester ouvert à d'autres suggestions.
« Ce n'est pas du tout la même chose » qu'« une journée de solidarité dont on ne vérifierait pas vraiment si elle est accomplie ou pas, et qui se traduirait uniquement par des prélèvements sur les entreprises », a ajouté le chef du gouvernement dans une conférence de presse, disant vouloir « combattre » le « désenchantement face au travail ».
Selon un rapport du Sénat réalisé en septembre 2024, l’annulation d’un jour férié rapporterait 2,4 milliards d’euros par an.
Lors de son discours, François Bayrou a précisé que tout le monde devra participer à cet effort pour maîtriser les dépenses publiques, soulignant qu’aucune catégorie sociale ne pourrait porter seule la charge. Il a également insisté sur la nécessité de préserver le travail et la compétitivité des entreprises.
Le Premier ministre a annoncé également un gel du barême des impôts, des prestations sociales et des retraites en 2026 afin de limiter la progression des dépenses de « sept milliards d'euros ».
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