Les 36 Soudanais du Centre d’Accueil et d’Orientation de Croisilles vont pouvoir rester en France. Leurs demandes d’asile ont été acceptées par L’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA). Suite au démantèlement de la Jungle de Calais, l’ancienne maison de retraite a été aménagée pour accueillir les migrants. Quant au seul Nigérian du CAO, la préfète du Pas-de-Calais Fabienne Buccio lui a attribué un titre de séjour. « Il ne répondait pas aux critères mais je l’ai régularisé. C’est un homme de 33 ans qui a un métier et qui parle couramment notre langue. Il sera en mesure de s’intégrer dans la société française. » Tous disposent du statut de réfugiés et sont protégés par l’État.
Selon la Préfète du Pas-de-Calais, « la pression qui existait à Croisilles est retombée quand les migrants sont arrivés dans la commune. » Les services de l’État travaillent désormais avec la Vie Active pour faire en sorte « qu'aucun migrant de Croisilles ne parte sans avoir trouvé un logement, un travail ou une formation, » affirme Fabienne Buccio. Certains réfugiés envisagent de faire des études à l’université d’Artois.
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