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De la Loire-Atlantique au Stade Bollaert à vélo, Lucas Laloyer a remporté son plus grand défi

RC Lens.

Il est arrivé le poing levé vers le ciel, son maillot du Racing Club de Lens sur le dos. Il est 18h40, mardi 23 juillet, quand Lucas Laloyer met un terme à un périple de 766 kilomètres qui l’a emmené jusqu’à Bollaert, au pied de la tribune Marek. À 22 ans, l’éducateur sportif né à […]

De la Loire-Atlantique au Stade Bollaert à vélo, Lucas Laloyer a remporté son plus grand défi

Il est arrivé le poing levé vers le ciel, son maillot du Racing Club de Lens sur le dos. Il est 18h40, mardi 23 juillet, quand Lucas Laloyer met un terme à un périple de 766 kilomètres qui l’a emmené jusqu’à Bollaert, au pied de la tribune Marek.

À 22 ans, l’éducateur sportif né à Auchel et parti vivre en Loire-Atlantique depuis tout jeune, a achevé un rêve fou : rallier Châteaubriant à Bollaert en 9 jours. À son arrivée, hier soir, des proches ainsi que des internautes qui l’ont suivi sur les réseaux sociaux étaient là pour l’accueillir. Il faut dire que Lucas donnait des nouvelles régulièrement à chaque étape sur les réseaux sociaux.

9 jours de voyage

À son arrivée, le jeune homme est pris par l’émotion. Les larmes montent. « Je suis ému, oui, forcément, soulagé mais surtout fier d’être arrivé jusque-là, » sourit Lucas. « Rien que d’en parler, ça me met encore les larmes aux yeux. C’était une aventure dingue, je suis très fier. Là, je me retourne et je vois le mot Ambition écrit sur la tribune. C’est ça, il faut toujours être ambitieux dans la vie. »

La performance réalisée par ce supporter du Racing est admirable, d’autant qu’il n’avait jamais vraiment poussé son vélo aussi longtemps et aussi loin. « Dès que j’ai lancé ma dernière journée, il n’y avait rien qui pouvait m’arrêter. Avant, sur les derniers jours, je sentais que ça tirait un peu dans les jambes. Mais là, j’avais la sensation que rien ne pouvait m’arrêter. J’ai achevé mon voyage avec une étape de 108 kilomètres. » 108 kilomètres pour bloquer un compteur global de 766 bornes. « C’est une belle perf’, poursuit-il. Ça s’est fait en 9 jours. Certains auraient fait mieux (rires) mais à mon niveau, je peux m’en satisfaire. »

De la compagnie et surtout beaucoup de soutien

Parmi les bons moments à retenir, il y a ce bout de route partagé avec Maxime, un autre supporter du Racing, entre Vire et Omaha Beach. « Et puis le même jour, j’ai fait de super rencontres le soir au camping. La veille, c’était dur, ça m’avait miné, mais ça, ça m’a reboosté. C’était incroyable. Sur les réseaux, j’ai reçu beaucoup, beaucoup de force et j’en profite pour remercier tout le monde. Je ne sais pas si j’aurais réussi. » Parmi les suiveurs, il y a eu un certain Jonathan Gradit ! « Il m’a félicité pour ce que je faisais. On avait déjà échangé quelques messages avant, ça a toujours été un mec en or. C’est top. »

La suite ? Un petit trajet en train pour regagner Lillers et la maison de proches. « Une bonne douche, un apéro et une grosse nuit ! »

Et il est certain que, là-haut, son défunt père est fier du fiston.

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