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Florian Sotoca : «L’apprentissage du haut niveau, on l’a pris de plein fouet»

RC Lens.

Il faudra se relever de cette claque, ou plutôt de ce bel uppercut envoyé à la pointe du menton. Largement battu par Arsenal 6-0 en Ligue des Champions mercredi, le RC Lens va devoir se remettre debout pour accueillir Lyon à Bollaert, en championnat samedi. Un mal pour un bien finalement, ce match qui intervient […]

Florian Sotoca : «L’apprentissage du haut niveau, on l’a pris de plein fouet»

Il faudra se relever de cette claque, ou plutôt de ce bel uppercut envoyé à la pointe du menton. Largement battu par Arsenal 6-0 en Ligue des Champions mercredi, le RC Lens va devoir se remettre debout pour accueillir Lyon à Bollaert, en championnat samedi. Un mal pour un bien finalement, ce match qui intervient seulement 3 jours après la déroute londonienne. Pour Florian Sotoca, il faut digérer et rapidement passer à autre chose.

Lensois.com : Florian, quelle est l’ambiance au sein du groupe depuis la déroute d’Arsenal ?
Le foot c’est une remise en question permanente. On sait qu’après la victoire à Clermont on n’était pas les plus beaux. Et après Arsenal ou on en prend 6, on n’est pas le plus nuls. On ne doit pas perdre confiance en nous parce qu’on a du répondant, on a du caractère pour bien réagir. On a un match 3 jours après Arsenal qui tombe bien. On va tout donner pour reprendre confiance en nous.

Quelles explications donnez-vous au sujet de cet échec ?
On sait qu’on n’a pas été au niveau de la rencontre et Arsenal fait partie des 4-5 meilleures équipes du monde actuellement. On savait dès le début de la compétition que ce serait dur. On est le petit poucet, on savait qu’on aurait des moments compliqués. Au début à Séville et contre Arsenal ça s’est bien passé. Là, on est tombé sur plus fort. En prendre 6, ca fait toujours mal on ne va pas se le cacher, on était déçu sur le coup, ça secoue mais on veut regarder devant : on a un match important demain.

Vous avez été touchés dans votre orgueil ?
On sait que le foot ça peut aller vite. On sait qu’on a fait un premier quart d’heure assez cohérent. Arsenal n’avait pas d’occasion et le 1er but arrive. Quand vous jouez une équipe qui était remontrée depuis sa défaite à l’aller, elle est chirurgicale. Nous, on n’était pas à notre niveau mais Arsenal était en pleine réussite. Cinq occasions, cinq buts : vous vous dites c’est une soirée qui va être difficile, en prendre 6 ça fait mal à la tête. Le plus important c’est la réaction. Je préfère voir le côté positif : on a 5 points en Ligue des Champions, on peut encore jouer l’Europa League. L’apprentissage du haut niveau on l’a pris de plein fouet, on sait qu’on doit corriger des choses mais on sait aussi qu’on a les qualités pour réagir. Après 6 journées, on peut encore se qualifier en Europa et faire un beau parcours.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit entre vous ?
Il n’y pas eu besoin d’explications en particulier. Quand vous prenez une telle claque, il n’y a pas besoin de grand discours, on est tous responsables de la situation. Individuellement, on a fait des erreurs qui ont permis à Arsenal de progresser. On est tous dans le même bateau il n’y a pas besoin de long discours, la remise en question est permanente, on fait notre autocritique chacun.

Après les défaites 4-0 contre Brest et Lille par le passé, vous êtes toujours parvenus à rebondir, jamais la crise ne s’est installée, vous expliquez ça comment ?
C’est un ensemble de choses. Le coach apporte son calme, quand ça tangue un peu le coach calme, il parle, il est là pour tout le groupe. Et ça apporte beaucoup de sérénité. On a eu des moments très beaux à vivre, on sait qu’on peut en vivre des moins bons, mais ça ne dure jamais longtemps. Après de tels écarts il faut se taire et travailler. Dans une famille il faut relever le coéquipier s’il est un peu moins bien, on l’a fait hier et aujourd’hui. Dès qu’on a eu des mauvais résultats on a bien réagi derrière mais la défaite contre Metz à Bollaert a fait mal. Arsenal, oui on a des regrets parce qu’on n’a pas été au niveau du rendez-vous. Mais Metz, on pouvait le gagner, ça laisse encore plus de regrets. Sauf qu’après ça aussi on a réagi en allant chercher le nul à Séville et en gagnant contre Toulouse après avoir été mené.

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