Brice Samba a connu un parcours accidenté avant de se retrouver dans les buts du RC Lens, en équipe de France et nommé pour le Trophée Lev Yachine, c’est-à-dire reconnu parmi les 10 meilleurs au monde sur la saison écoulée.
Après une trajectoire rectiligne de la formation au Havre jusqu’au banc à Marseille où il était promis au rôle de successeur de Steve Mandanda, il a connu la Ligue 2 avec Nancy et Caen. C’est en partant en Angleterre à Nottingham, en Championship, qu’il a vraiment repris le contrôle de sa carrière et de sa progression. Dans un entretien pour Canal+ et Canal Champions Club, il commente : « Parfois je me dis que j’aurais pu être à ce niveau là plus tôt. C’est sûr et certain. Après ce sont les choses de la vie. Peut-être que je n’aurais pas été prêt pour durer à ce niveau là aussi, il faut avoir la maturité nécessaire. Je ne dirais pas si je suis en retard ou si je veux rattraper quoi que ce soit. C’est juste mon parcours. »
« Je pensais peut-être que les choses arriveraient facilement »
Il a fini par payer des errements disciplinaires et sur le plan extrasportif, à Nancy en particulier, ne laissant pas forcément toujours une bonne image de lui en France. Il lui tenait à cœur de revenir, plutôt que d’aller se frotter à la Premier League, pour changer son image : « C’est vrai qu’en sortant du centre de formation du Havre, même un peu avant, tout glissait, se passait bien, j’arrive à Marseille à 18 ans, c’est la suite logique. Puis un moment tu te rends compte qu’il faut aller chercher les choses, qu’on ne va pas te les donner. Je pensais peut-être que les choses arriveraient facilement et je me suis totalement trompé. Je pense que certaines choses que j’ai faites m’ont beaucoup pénalisé. On m’a collé une étiquette que j’ai méritée. J’ai mis du temps pour l’enlever, j’ai même dû partir de la France. Mais je ne pouvais pas laisser cette image en France de mec entre guillemets branleur qui ne fait rien. »
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