Le 28 septembre dernier, les automobilistes ont été bloqués sur les routes de l'Artois à cause de plusieurs enquêtes de circulation. « On ne peut plus avancer, nous sommes à l’arrêt », les conducteurs étaient nombreux à contacter Horizon pour se demander pourquoi il y avait autant de bouchons. D’importants ralentissements ont été constatés aux heures de pointe en matinée et en fin d’après-midi au rond-point de Thélus, axe fréquenté par ceux qui se déplacent entre Lens et Arras. Contactée, la préfecture du Pas-de-Calais nous précise les motifs de cette grande enquête de déplacements.
À quoi sert cette enquête ?
Elle est destinée à connaître « les usages et les besoins en matière de mobilité. Déployée en partenariat avec les collectivités territoriales et autorités organisatrices de la mobilité (métropole européenne de Lille, conseils départementaux du Nord et du Pas-de-Calais, syndicat mixte Artois Mobilités), elle répond à un engagement de l’État pour favoriser des déplacements plus respectueux de l’environnement », nous répond la préfecture. « L’enquête de circulation donnera une photographie précise de la mobilité routière entrant et sortant du territoire, et permettra de savoir qui se déplace, où, quand, comment et pourquoi. La première phase de l’enquête s’est déroulée du 21 mars au 29 juin 2023 autour de l’agglomération de Béthune. 25 postes ont été enquêtés. »
Des enquêtes oui, mais jusqu’à quand ?
Il va falloir vous armer de patience puisque la seconde phase a commencé le 12 septembre et elle se déroulera jusqu’au 23 novembre 2023. « Elle comprendra des postes d’enquête répartis autour des agglomérations de Lille et Lens. Elle comprend 18 postes. Les phases suivantes, toujours autour de Lille et Lens, seront programmées ultérieurement. » Les services de l’Etat n’ont pas communiqué sur les axes ciblés par cette enquête. « Chaque poste d’enquête ne sera interrogé qu’une fois, au cours d’une journée complète. Pour éviter les reports de circulation risquant de fausser les résultats de l’enquête, la localisation précise de ces postes ne sera pas communiquée préalablement. Pour les mêmes raisons, l'enquête doit être inopinée. » On peut donc en déduire que le giratoire de Thélus, situé sur la RN 17, ne devrait plus être concerné.
Les données réalisées par cette enquête seront exploitables durant une quinzaine d’années.
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