Ce mercredi, les maires d'Avion, Vimy et Givenchy-en-Gohelle se sont donnés rendez-vous sur le pont de la RN 17, tristement surnommé le « pont de la mort ». Ils ont poussé un véritable « coup de gueule ». Désormais, quand vous circulerez sur la RN 17 entre Arras et Lens, vous allez apercevoir une banderole dont le message heurte les automobilistes : « Route dangereuse, que fait l'État ? »
Cette question, les élus se la posent depuis des années. En 2015, l'État leur avait promis de sécuriser cet axe très fréquenté. « Les travaux ont été repoussés à l'été 2017 à cause de l'Euro 2016. Nous souhaitons que ces travaux ne soit plus renvoyés indéfiniment, » se lamente Jacques Larivière, maire de Vimy. « Avec mes collègues maires, nous voulons exprimer notre mécontentement et notre impatience suite aux reports successifs des travaux. C'est une route dangereuse et accidentogène. Chaque année, des accidents mortels s'y produisent. J'ai une pensée pour une de mes conseillères municipales qui a perdu 2 de ses collègues sur cette route. » Il était prévu que ce tronçon devienne une 2x2 voies.
Les travaux de sécurisation démarreront « sous réserve de l'obtention des crédits nécessaires dans le cadre du budget 2017, » indique la Préfecture dans un communiqué. Selon Jacques Larivière, 26 millions d'euros ont été débloqués en 2015 pour démarrer ces travaux. Les élus continueront donc à réaliser des actions communes pour se faire entendre tant que le chantier n'aura pas débuté.
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