Le RC Lens va tenter de rebondir samedi contre Monaco à Bollaert après sa défaite 3-1 à Paris. Dans un nouveau choc sur fond de lutte pour le podium. A J-2, Franck Haise fait le point.
Lensois.com : Franck Haise, la défaite à Paris est-elle digérée ?
Oui. Ce qui est ressorti, c’est que les joueurs ont senti qu’au début du match, à 11 contre 11, on était respecté par cette équipe. Le début de match était équilibré et on avait même eu l’occasion la plus nette. On était bien, après il y a la déception de perdre le match en peu de temps. Mais on a vu qu’on a répondu présent en seconde période. On n’a pas lâché d’habitude comme d’habitude, on a essayé alors que ce n’était pas simple et on a lutté jusqu’au bout pour rester fidèle à ce que l’on fait depuis le début.
La Coupe d’Europe occupe-t-elle de plus en plus les esprits, en parlez-vous entre vous ?
Il n’y a pas de tabou. Après moi je n’en parle quasiment jamais, ce dont je parle, c’est ce que nous mettons en place depuis 3 ans et ce que nous devons mettre en place quand la fin de saison se rapproche. Si les joueurs se disaient toutes les 5 minutes « Ligue des Champions, Coupe d’Europe, titre, 4e place, 5e… » On n’avance pas avec ça, on se pollue. Ce qui nous intéresse c’est d’être en mesure de jouer notre foot au quotidien, avec des joueurs qui changent, des suspendus, des blessés et de tracer notre chemin, de faire du mieux possible. Et s’il y a encore meilleur que nous, quand vous voyez les points des équipes de tête… S’il y a des équipes avec plus de points que nous et qu’on est 6e, eh bien nous serons 6es. Moi ce que je veux c’est que mon équipe progresse mais les autres équipes progressent aussi.
« Si on gagne contre Monaco et Marseille, mais qu’on perd les 5 autres »
La prochaine échéance, c’est Monaco. Un nouveau choc du haut du classement après Paris…
C’est une très belle équipe. Il faut voir l’effectif et ce que ce club est depuis longtemps, même s’ils ont connu aussi une descente il y a quelques années. Ils sont habitués à être dans le Top 3, c’est un club qui s’en donne les moyens et c’est bien que ce soit un nouveau gros choc. Je suis content de le vivre, avec 63 points et 61 pour Monaco à 7 journées de la fin comme j’étais content de jouer ce match à Paris.
L’issue de la fin de la saison peut-elle se jouer sur ces prochains gros matches à Bollaert contre Monaco ou encore Marseille le 6 mai ?
Si on gagne contre Monaco et Marseille mais qu’on perd les 5 autres, je ne suis pas certain que ce soit mieux. Ces matches ne vont pas donner la coloration finale de la saison. Il y a 7 matches à jouer et il faut qu’on réponde présent.
Vous abordez ces rendez-vous forts d’un bilan de 13 victoires, un nul et une défaite. Cela ne vous apporte-t-il pas beaucoup de certitudes avant ces grands rendez-vous ?
Je n’ai pas beaucoup de certitudes d’une manière générale, ça donne de la confiance, les joueurs ont des repères, il y a de la confiance et c’est une force supplémentaire. Mais ça ne me donne pas de certitudes, au point de me dire qu’on a 3 points en poche, surtout que l’on sait que Monaco ou Marseille, ce sont des adversaires de grande qualité, capables d’être très performants à l’extérieur. Ça ne donne pas de certitude mais de la force et de la confiance.
