Le port du masque n’est plus obligatoire mais face à une triple épidémie, l’Académie de médecine recommande de le porter. La huitième vague de Covid-19 est encore présente mais si la circulation du virus baisse. Sur la période du 22 au 28 octobre, le taux d’incidence est retombé à 327 cas, soit légèrement plus que la moyenne nationale : 327 cas. L’Académie de médecine craint que la perspective d’une épidémie de grippe saisonnière précoce se précise. La bronchiolite chez les enfants est importante dans les Hauts-de-France, on compte actuellement « 70-80 passages en 24h au service pédiatrique du centre hospitalier de Lens contre 50-60 habituellement », souligne Aude Dewitte, responsable de l’unité de pédiatrie. En France, il y aurait eu 6 167 passages aux urgences pour des enfants de moins de deux ans entre le 24 et le 30 octobre selon le dernier bulletin épidémiologique de Santé Publique France.
Le port du masque pour les personnes âgées et vulnérables
« Bien que la situation sanitaire n’exige pas actuellement de revenir aux mesures obligatoires, l’Académie nationale de médecine recommande le port d’un masque de type FFP2 dans les espaces publics clos pour les personnes âgées ou porteuses de comorbidités, pour l’entourage et les professionnels de santé qui sont en contact avec des personnes vulnérables, et pour les femmes enceintes, même quand elles sont à jour dans leurs vaccinations », a écrit l’Académie de médecine qui recommande aussi le port du masque dans les hôpitaux ou encore les pharmacies et dans les transports en commun en période d’affluence.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.