La situation continue de s’empirer au centre hospitalier de Lens. Alors que les urgences sont en grève depuis jeudi, les voitures du SMUR pourraient rester au garage quelques créneaux certains week-ends jusqu’en septembre. Habituellement, il y a 2 équipes de nuit et 2 équipes de jour qui se relaient les week-ends. Sauf que plusieurs médecins urgentistes ont démissionné et il n’y a plus assez de personnel pour à la fois intervenir pour un accident de la route avec le SMUR et assurer le service des urgences. Depuis le 1er juillet, il n'y a plus qu'une équipe SMUR qui est disponible 24h/24. Jean Létoquart, délégué syndical CGT au centre hospitalier de Lens, estime que ce n’est pas une solution de « se servir des SMUR comme variable d’ajustement pour trouver du personnel médical afin de renforcer les urgences. » Le samedi 22 juin, aucune équipe du SMUR n’était présent à l’hôpital de Lens.
Les SMUR d’Arras, Béthune et Lille en renfort
Pour pallier les difficultés, un appel est lancé au SMUR le plus proche de l'intervention (Béthune, Arras, Lille ou encore Douai). Cela pourrait augmenter le temps des interventions et porter préjudice aux malades comme le craignent les syndicats. Cette situation est due à la démission des médecins. « Fin septembre, il nous restera au maximum 9 urgentistes sur les 18 titulaires au départ. Il y aura sans doute encore des démissions car les conditions de travail sont exécrables pour les médecins qui restent. Au maximum, ils seront 9… mais peut-être 7 » selon Jean Létoquart.
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