Un appel à la grève est lancé pour ce lundi par tous les syndicats représentant l’ensemble du personnel de l’Education nationale (CFDT, FSU et UNSA) contre les suppressions de postes prévues à la rentrée 2019. Si la mobilisation concernait au départ les enseignants des collèges et lycées, les personnels des écoles maternelles et primaires manifesteront également, une première depuis 2011. Le gouvernement prévoit de supprimer 2 650 postes dans les collèges et lycées publics ainsi que 550 dans le privé et 400 dans l’administration. Le ministre de l’Education n’a pas caché sa « priorité » pour le « primaire » où environ 1 800 postes seront créés afin de mettre l’accent sur les classes dédoublées en CP et CE1 dans les réseaux d’éducation prioritaires. Néanmoins, Jean-Michel Blanquer entend maintenir le même volume d’enseignement dans le secondaire. Pour cela, il envisage le recours aux heures supplémentaires, exonérées de cotisations salariales.
Un service minimum mis en place
La journée de lundi risque donc d’être perturbée dans les établissements scolaires du Nord-Pas-de-Calais. Pour autant une loi, en date du 20 août 2008, oblige chaque commune à mettre en place un service minimum d’accueil dans les écoles pour les enfants « où plus de 25% des enseignants sont grévistes » aussi bien en maternelle qu’en primaire. Ainsi, le personnel de l’Education nationale qui souhaite débrayer est obligé d’en informer le rectorat 48 heures à l'avance. Par la suite, les maires doivent faire le nécessaire pour trouver des personnes susceptibles d’accueillir les enfants qui se présenteront dans les écoles.
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