Si le maintien des 9 lits de cardiologie à Béthune est garanti pour l’année 2018, le personnel s’inquiète et pointe du doigt des manquements. Un accord a été passé entre les instances locales et l’hôpital de Béthune, fin 2017, afin de valider la présence de cardiologues du CH de Lens. Ils doivent venir renforcer l’équipe de Béthune. Le problème est que les promesses ne sont pas tenues selon Laurent Laloyer, secrétaire adjoint CGT à l’hôpital de Béthune-Beuvry : « Le doyen de la faculté de médecine, appuyé par l’Agence régionale de Santé, a refusé cette démarche. Les internes ne viendront donc plus à Béthune. Faute de personnel. Il n’y a plus d’avis cardio dans les autres services et aux urgences. Il reste 1,6 équivalent temps plein de cardiologues. Ils ne peuvent pas se couper en 4. »
C’est une inquiétude de plus pour l’avenir de la cardiologie après la fermeture de l’unité de soins intensifs l’an dernier et le départ de 4 des 6 cardiologues. Les syndicalistes CGT ont envoyé un courrier au gouvernement faisant état du mal-être du personnel « qui a l’impression d’être totalement oublié avec la construction du nouvel hôpital de Lens et n’arrive plus à rentrer en contact avec la direction. » Une manifestation politique organisée par la France Insoumise est organisée ce samedi à 10h30 devant l’hôpital de Béthune-Beuvry pour sauver l’hôpital, menacé de fermeture selon les organisateurs.
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