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Franck Haise : « Le groupe idéal, il n’existe pas, il se crée»

RC Lens.

Face à Nice le 20 décembre dernier, le Racing Club de Lens a mis un terme à ses folles aventures de 2023. Deuxième de Ligue 1 en juin dernier, Lens a de nouveau gouté à la Ligue des Champions 21 ans plus tard, ces derniers mois. Aujourd’hui, Lens est septième de Ligue 1 après avoir […]

Franck Haise : « Le groupe idéal, il n’existe pas, il se crée»

Face à Nice le 20 décembre dernier, le Racing Club de Lens a mis un terme à ses folles aventures de 2023. Deuxième de Ligue 1 en juin dernier, Lens a de nouveau gouté à la Ligue des Champions 21 ans plus tard, ces derniers mois. Aujourd’hui, Lens est septième de Ligue 1 après avoir bien remonté la pente. Le club continuera à découvrir l’Europe. Juste avant la trêve hivernale, Franck Haise s’est confié chez nos confrères de La Voix du Nord. Il revient sur la notion d’équilibre au sein de son groupe qui lui a permis d’amener un effectif vers les sommets sans perdre quelques éléments en cours de route.

« Le sport de haut niveau est un équilibre instable, commence-t-il. Pour l’effectif, il faut qu’il soit dimensionné, qu’on puisse, même dans l’enchaînement des matchs, quand il y a de la fatigue, des suspensions, des blessures, rester avec un groupe toujours assez homogène. Parfois il peut être plus fort, ou avec un banc un peu plus étoffé, mais il ne faut pas qu’il soit surdimensionné non plus, ça ne sert à rien. J’ai déjà des joueurs qui font de bons entraînements et qui ne jouent pas beaucoup… Je ne vais pas pour faire plaisir aux supporters changer et faire jouer ces joueurs s’il y en a d’autres qu’avec mon staff, on estime meilleurs. Un entraîneur ne fait pas des choix pour faire jouer la moins bonne équipe. Qu’il ait raison ou tort, c’est un autre problème mais c’est quand même moi qui fais les choix. Je sais bien, tout le monde veut que le petit jeune du centre joue, que la recrue joue, que lui, il faut l’essayer là, et machin ceci. Les amis, passez vos diplômes et devenez entraîneur ! Sinon continuez à écrire vos trucs. En général, vous avez un noyau de 16-17 dans tous les clubs, même ceux qui font l’Europe. »

Un groupe imperméable à la pression

La saison dernière, l’équipe donnait l’image d’un groupe invincible, que rien ne pouvait l’atteindre. « Le groupe idéal, il n’existe pas de facto, il se crée. Si vous laissez des tensions se créer ou s’accentuer, si en même temps qu’il y a de l’exigence, vous ne protégez pas aussi vos joueurs par moments, le groupe idéal, il peut exploser. C’est un souci du quotidien pour moi, mais aussi pour le staff et pour les joueurs qui ont de la bouteille et qui savent très bien qu’avec les ego, les problèmes de chacun, un effectif peut être fragile et qu’il faut s’en occuper sans cesse. C’est le travail de tout le monde, évidemment le mien dans la façon de manager, de faire des choix, d’être le plus juste possible mais aussi celui de chaque membre du groupe. Chacun sait la fragilité d’un groupe d’une cinquantaine de personnes, il ne faut pas croire que tout est facile. Il y a des moments de doute, de blessure, de fatigue, où les émotions prennent le pas… Il faut être vigilants au quotidien, avec des personnes qui sont un peu plus regardées que d’autres, dont la parole est plus attendue. C’est une grande force depuis plusieurs années. Ce qu’on fait depuis près de quatre ans est aussi lié à cet aspect-là. Sinon ça aurait pu exploser, en début de saison (l’équipe n’avait pris qu’un point sur 15 possibles). Et même la saison dernière, on a eu un moment de moins bien en janvier. Mais il ne faut pas croire que c’est la partie la plus facile du métier. »

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