C'est un « soulagement » total pour la mère d'Émilie, Stéphanie Stievenart, jointe par Horizon après la nouvelle reçue en début d'après-midi. Sur les coups de 14 heures, celle qui « depuis décembre » n'a « cessé de contacter la Cour de cassation » pour avoir des nouvelles a été contactée par son avocate. Cette dernière lui a confirmé que le pourvoi en cassation de Jean-Philippe Caux, père d'Émilie et poursuivi depuis cinq ans pour tentative d'assassinat avec préméditation sur sa propre fille, a été rejeté. Il n'y avait donc aucun vice de procédure lors des deux précédents procès. Il est condamné définitivement à 30 ans de prison ferme, assortis de 22 ans de période de sûreté.
« Je n'ai pas les mots »
Après 13 mois d'attente d'une réponse de la part de la Cour de la cassation, Stéphanie Stievenart « n'a pas les mots » pour décrire le soulagement qu'elle ressent. Après un premier procès du 18 au 24 octobre 2022 à la Cour d'assises de Saint-Omer dans lequel le prévenu a été condamné à 30 ans de prison dont 20 ferme, Jean-Philippe Caux a ensuite fait appel à Douai, puis s'est pourvu en cassation « 10 minutes après le verdict » selon la mère d'Émilie.
Pour rappel, le père d'Émilie avait, le 19 janvier 2020, chargé sa voiture d'essence avant d'y mettre le feu et de foncer dans un pylône. Il a tenté de simuler un accident, ce qu'il a toujours plaidé lors de sa défense. Sa fille se trouvait alors à l'intérieur du véhicule. Si lui est sorti du brasier, c'est un témoin qui a dû extirper la petite fille âgée de 8 ans au moment des faits. Aujourd'hui, Émilie est toujours sévèrement handicapée : une grande partie de son corps a été brûlée ce jour-là.
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