L’étiquetage des lingettes contenant un conservateur, le phénoxyéthanol, soupçonné d’effets toxiques, devra indiquer, dès le 20 décembre, qu’elles ne doivent pas être utilisées sur les fesses des enfants de 3 ans ou moins. Il s'agit d'une mesure de précaution qui découle d’une décision de police sanitaire de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) du 13 mars 2019.
Selon cette mesure, les fabricants doivent, au plus tard au 20 décembre, préciser sur l’étiquetage des produits cosmétiques « non rincés » (c’est-à-dire qu’on applique sans les enlever ou les rincer à l’eau), contenant cet agent conservateur, notamment toutes les lingettes y compris celles vendues pour adultes, qu’ils ne peuvent pas être utilisés sur les fesses des enfants de 3 ans ou moins.
La recommandation et l’étiquetage visent à éviter la trop fréquente utilisation de toutes sortes lingettes, destinées ou non aux enfants. Selon l’agence sanitaire, leurs fesses sont « particulièrement sensible » avec un risque plus fréquent d’érythème fessier, favorisant ainsi le passage du conservateur phénoxyéthanol dans le corps.
Les déodorants, ainsi que des produits de coiffage et de maquillage qui contiennent ce conservateur, ne sont pas concernés par cette décision d’étiquetage. En revanche, les crèmes, laits et lotions « non rincés », devront porter cet étiquetage d’avertissement.
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