Mis en circulation depuis lundi dans le Bassin Minier, le bus à haut niveau de service est plus large et plus confortable. Il devient aussi prioritaire aux feux et ronds-points, ce qui peut faire gagner du temps à l’usager. D’autant que la fréquence a été poussée a un bus toutes les 8 minutes sur les lignes les plus fréquentées aux heures de pointe contre un bus toutes les 15 minutes quand le trafic est plus calme. Par ailleurs, à chaque arrêt, le temps d’attente est indiqué sur une borne électrique. C’en est donc terminé de l’affiche papier des horaires de passage.
Annoncé comme plus moderne et connecté, le bus à haut niveau de service tient de ce côté toutes ses promesses. Des prises USB ont été installées et les jeunes en profitent largement pour recharger leurs portables. Le wifi est désormais disponible et il fonctionne normalement après avoir indiqué adresse mail.
De belles améliorations...
En ce qui concerne les temps de parcours, ils sont réduits. Lors de notre test, par rapport à l’automne dernier, il y avait 8 minutes de moins sur un trajet de 45 minutes. Mais cela pourrait encore être amélioré. En effet, nombreux sont les usagers à avoir constaté que les automobilistes ne s’arrêtaient pas tous aux ronds-points pour laisser passer le BHNS. Et cela peut engendrer des retards si ces comportements sont répétés, voire des accidents.
Il est également possible de suivre son itinéraire en temps réel sur des écrans pour se renseigner sur les correspondances à prendre.
Lors de notre test du trajet entre Bruay et Béthune, l’arrêt du Mont-Liébaut n’était pas desservi pour cause de travaux et une déviation a été empruntée. Là aussi, toutes ces informations sont disponibles sur les écrans répartis à l’intérieur du bus.
Mais des usagers perturbés au lancement
Enfin, si les usagers apprécient le confort et l’équipement des nouveaux bus, il y a un point noir à prendre en compte en cette période de lancement. Ils se sont sentis déboussolés les premiers jours. C’est le cas notamment à Béthune par exemple où les passagers doivent emprunter une navette de la Place Clémenceau jusqu’à la gare. Ensuite, il faut changer de correspondance pour emprunter la ligne 2 pour se rendre à Bruay-la-Buissière. Mais il y a aussi en cause des quais et des horaires qui ont changé. Dans le Lensois et l’Héninois, des arrêts ont été modifiés ce qui agace les passagers. Certains d’entre eux ont même contacté Tadao qui a annoncé que des améliorations seront apportées en cas de problèmes identifiés.
